littérature

Sapin de livres 2023

Un sapin de livres pour fêter Noël

Par Le 24/12/2022

Sapin de livres 2023Il est de tradition de s’offrir des cadeaux à la fin de l’année, que l’on fête un événement religieux, le solstice d’hiver ou tout simplement le désir de démarrer une nouvelle année. Les éditions Zinédi vous souhaitent donc de joyeuses fêtes et vous invitent à plonger dans le catalogue de la maison pour y dénicher le livre que vous aurez envie de lire ou d’offrir. Vous en voyez quelques-uns parmi les plus récents (nous ne pouvions malheureusement pas tous les mettre) dans ce sapin de livres, écrits par des auteurs de talent : Martine Gasnier, Christine Sagnier, Françoise Delaire, Pierre Efratas, Gilles Pivard, Serguei Dounovetz, Brice Tarvel, Gilles Vidal, André Fanet, Fawaz Hussain, Hervé Mestron, Didier Goupil, Patrick Vincelet, Daniel Pasquereau, Joëlle Tiano-Moussafir.

N’hésitez pas à cheminer dans notre catalogue pour trouver votre bonheur.

Toute l’équipe des éditions Zinédi, Fabienne Germain (éditrice), Gilles Vidal (directeur de la collection « Textures »), Hélène Jeusset (directrice de la toute nouvelle collection « Poussez les murs ») et François Génissel (graphiste) vous souhaite une excellente fin d’année et de belles découvertes littéraires pour 2023.

Un plan Art et Essai pour le livre

Par Le 09/10/2018

Dans une lettre adressée à la ministre de la Culture et publiée sur le site du Monde Diplomatique, Guillaume Basquin, co-fondateur des éditions Tinbad, propose un plan "Art et Essai" pour préserver l’édition indépendante et, par là même, la bibliodiversité :

« C’est en effet en se basant sur ce qui s’est pratiqué depuis l’après-guerre dans le cinéma en France, avec le succès que l’on sait (la France est devenue l’abri pour tout le cinéma de recherche mondial et a réussi à imposer la notion d’exception culturelle), que l’on pourra tenter de sauver la Littérature de recherche française : imposition de quotas aux librairies qui bénéficient de subventions publiques avec un label bien identifiable. Des Tartuffes rétorqueront que c’est déjà le cas avec le label LIR (pour Librairie de Référence)… Quelle blague ! On y voit ici le dernier Dan Brown, l’auteur de Da Vinci Code ; là les livres « politiques » de la dernière campagne présidentielle… Sans quotas drastiques, c’est toujours la main aveugle du marché (et des lecteurs qui risquent de ne connaître que les produits soutenus par le marché) qui dicte sa voix. Rien à faire ?… Si ! Comme dans le cinéma, où il est de notoriété publique que les salles « art & essai » n’ont pas accès aux gros films ni même aux « films du milieu », il faut, sous peine de perte des subventions d’État, qu’un lecteur qui entrera dans une librairie de type « Art & Essai » soit sûr de n’y pas trouver les mêmes livres qu’ailleurs ! Solution utopique ? communiste ? fouriériste ? Mais dans le cinéma, c’est ce qui est appliqué toutes les semaines, et depuis des dizaines d’années : avec en plus une taxe sur le prix des billets, qui permet que les gros films contribuent au financement des petits, etc. Qui se plaindrait de ce cercle vertueux ?

Dès les années 1930, les grand studios hollywoodiens mettent en place un contrôle vertical de leurs productions : ils achètent ou construisent des centaines de salles pour montrer exclusivement leurs propres films. Pensez-vous une seconde qu’un John Cassavetes ou qu’une Shirley Clarke aurait pu trouver de la place avec un tel système ? Un arrêt de la Cour suprême des États-Unis, dit « United States versus Paramount Pictures » (1948), y mit fin. Le voici synthétisé par Wikipédia : « La cour estima en effet que les pratiques des studios, qui détenaient leurs propres circuits de distribution, leurs propres chaînes de cinéma et négociaient des droits d’exploitation exclusifs, étaient en violation des lois interdisant certaines formes de restrictions verticales. Pour le droit de la concurrence, cette décision fit jurisprudence pour les cas ultérieurs de contestation des formes d’intégration verticale. »

Logo lautrelivre 1

Communiqué de L'Autre Livre

Par Le 28/10/2016

Dans sa dernière livraison, le magazine « Télérama » affiche à la une des « Etats Généraux de la Culture », ainsi définis dans l’éditorial : « montrer qu’existent dans toute la France quantité d’aventures artistiques et culturelles qui redonnent sens et énergie à nos existences, repensent et réinventent notre société »…

On ne pourrait qu’applaudir, mais une absence de taille freine l’enthousiasme : dans un dossier de quelque 27 pages, le livre et la lecture ne sont jamais évoqués, comme si, encore et toujours, l’auteur et son éditeur devaient être relégués dans les coulisses de la société du spectacle.

Nous invitons donc l’équipe de « Télérama » à nous rendre visite à la Halle des Blancs Manteaux, du 11 au 13 novembre, pour faire connaissance avec cette « aventure artistique et culturelle » que représente l’édition indépendante.